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Un moulin à travers l'histoire en Vendée

Ce moulin a été construit sur un petit ruisseau "le Gué Viaud" qui comporte d'autres moulins en particulier le Moulin au Chat situé en amont. Le ruisseau se jette ensuite dans la Sèvre.

D'après Jean Bourseau et sa soeur Marie Josèphe qui ont vécu dans le moulin dans les années 50, le moulin aurait sans doute était construit au XVème siècle par des moines.

La sculpture du linteau de la porte d'entrée du bâtiment d'à côté  qui a servi d'étable évoque la fin du Moyen Age ou le début de la Renaissance.

De plus les 5 marches de l'escalier extérieur montre l'ancienneté de la construction.

Le lieu apparaît en tant que moulin sur une carte de Cassini réalisée entre 1756 et 1815 et curieusement le nom apparaît sur le cadastre napoléonien mais pas en tant que moulin cependant on y devine le ruisseau déjà aménagé.

 Le moulin a fonctionné avec des meules jusqu'en 1951 date à laquelle la famille Bourseau a remplacé la meule par une turbine toujours présente sur le site.

La roue faisait environ 2 mètres de large sur 5 mètres de diamètre. Les grands parents et parents de jean et Marie Josephe long fait longtemps tourner.

Parfois par temps de sécheresse  le gérant du Moulin au Chat gardait l'eau pour lui, ce qui ne manquait pas, on s'en doute, de créer des conflits.

Avant d'entrer dans le moulin on peut voir un morceau de meule tandis que de l'autre coté de la route se trouve une meule intacte.

Jean et Marie Josephe se souviennent que leur père et  leur  grand père passaient beaucoup de temps à refaire les stries de la meule à l'aide d'un marteau adapté.

La turbine, témoin du XXème siècle a permis au moulin de s'équiper de l'électricité...plus ou moins en fonction de la puissance de l'eau. On continua quelques temps (1961-62) a faire de la farine panifiable puis des aliments pour bétail surement plus rentables vinrent remplacer celle ci jusque dans les années 70 où le moulin se tût pour toujours. 

A l'extérieur il est facile de retrouver le bief a sec aujourd'hui. Il est particulièrement long car la prise d'eau était assez éloignée pour que la force du courant soit suffisante. L'entrée d'eau où "la pelle" permettait à l'eau d'entrer et toujours intacte ainsi que la sortie du bief de l'autre côté du moulin.

Dans le haut du moulin où nous avons construit le gîte "le gîte de l'eau vive", nous avons conservé et restauré le maximum de la machinerie, faite de poulies dont la plupart sont en bois,  qui entraînait les godets qui remontaient le grain ou descendaient la farine. Nous y avons également exposé les plus jolies pièces d'autres attendent d'être restaurées.

 

Le Moulin de Charin et son voisin, le Puy du Fou

Carte Cassini.PNG
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